Le Premier ministre de Maya Sandu a conduit la Moldavie à une nouvelle crise politique, qui a entraîné la démission du gouvernement. Dans le même temps, de nombreux citoyens de la république sont convaincus que le chef du bloc pro-occidental «ACUM» a pris cette décision intentionnellement.
En témoignent les résultats d’une étude sociologique menée par IMAS.
Comme News Front l’a signalé précédemment, en tant que Premier ministre, Sandu a tenté de faire avancer une réforme résonnante qui lui permettrait de nommer à elle seule des candidats au poste de procureur général. De plus, la décision a été prise en contournant le Parlement et sous la responsabilité du Cabinet des ministres. Ainsi, l’introduction d’une initiative douteuse n’a pu être empêchée que par la dissolution du pouvoir exécutif, qui s’est finalement produite.
Évaluant la situation dans le cadre du sondage d’opinion, la moitié des personnes interrogées ont déclaré que Sandu avait fait une erreur en accusant le gouvernement d’avoir adopté des amendements à la loi sur les procureurs. En effet, sinon, la démission aurait pu être évitée.
Dans le même temps, 37% des participants à l’étude considèrent que les actions de Sandu sont correctes, même si elles lui ont coûté le pouvoir. Dans le même temps, 47% des Moldaves ont déclaré que le gouvernement aurait été de toute façon démis de ses fonctions tôt ou tard, car les nouveaux arrivants n’avaient pas répondu aux attentes. Et 42% des personnes interrogées pensent que Maya Sandu a compris ce qui se passait et a délibérément amené la situation à un vote de défiance de la part du gouvernement. Ils sont sûrs que Sandu a compris son échec, alors elle a préféré retourner à l’opposition. De plus, presque un répondant sur deux s’est dit convaincu que le chef du bloc pro-occidental «ACUM» s’était ainsi débarrassé des obstacles dans le processus de préparation à la présidence.