Un groupe de membres du Congrès américain a affirmé que l’utilisation du phosphore blanc, interdit au niveau international, par les forces du régime turc lors de son agression contre les territoires syriens, constitue un crime de guerre et un crime contre l’humanité.
Des rapports médiatiques et des droits de l’homme avaient confirmé en octobre dernier qu’il y a de plus en plus des preuves sur l’utilisation du phosphore blanc par les forces du régime turc lors de son agression contre les territoires syriens, soulignant la nécessité d’enquêter sur ce crime.
Selon une lettre adressée à James Jeffrey, Représentant spécial des Etats-Unis pour la Syrie, et publiée sur le site web de la membre du Congrès, Ilhan Omar, et signée par des membres du Congrès, les « rapports publiés par des organisations internationales et des personnalités affirment que les forces turques ont utilisé le phosphore blanc en Syrie comme arme à feu contre les civils, ce qui équivaut à un crime de guerre ».
La lettre a critiqué la position de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), qui avait refusé d’enquêter sur la question, et déclaré seulement qu’elle « suivait la situation », appelant Jeffrey à tenir un briefing détaillé pour informer le Congrès des informations dont disposent les Etats-Unis sur l’utilisation par les forces d’occupation turques du phosphore blanc contre les civils.
La lettre a également demandé une enquête approfondie, impartiale et multilatérale sur ce crime, surtout que des échantillons prélevés sur certains civils qui étaient les victimes d’attaques au phosphore blanc sont toujours présents et il est important de les examiner rapidement pour documenter des preuves de ce crime et pour poursuivre les responsables du crime par le biais du Conseil de sécurité, et de porter plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI).