Un convoyeur de fonds s’est pris d’un désir de meurtre

Selon une source judiciaire citée par Paris-Normandie, un convoyeur de fonds qui effectuait sa tournée habituelle à Rouen s’est brusquement mis à menacer d’«une tuerie de masse». Alors qu’il était dans son fourgon blindé, la police a préféré le laisser terminer sa tournée pour le suivre à distance avant de l’interpeller à sa sortie.

Un convoyeur de fonds travaillant pour la Brink’s a été interpellé ce 20 décembre au matin à Bihorel, dans l’agglomération de Rouen. Comme l’a indiqué une source judiciaire à Paris-Normandie, l’homme a menacé de tuer tout le monde en évoquant «une tuerie de masse» alors qu’il effectuait sa tournée habituelle avec deux de ses collègues.

Tous les effectifs de police rouennais, dont les policiers de la Brigade de recherches et d’intervention (BRI), ont été mobilisés sur cette opération. Ils ont pourtant décidé de laisser le fourgon terminer sa tournée pour interpeller le suspect après.

«Il était impossible de l’interpeller en amont, précise une autre source proche des opérations. D’une part, parce qu’il voyageait dans un fourgon blindé, d’autre part, parce que c’était trop dangereux pour les deux autres convoyeurs», a indiqué la source au quotidien.

Selon le quotidien régional, les fonctionnaires ont suivi le véhicule à distance grâce à la géolocalisation du camion des convoyeurs. Peu après 11 heures, l’homme a été interpellé et placé en garde à vue.

Ses motivations et son profil restent encore inconnus. Une enquête a été confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen.