Le jour de son 42e anniversaire, le Président français a été fait chef traditionnel lors de sa visite en Côte d’Ivoire. Il peut désormais être appelé N’djekouale, ce qui signifie «la paix, la sérénité, le chercheur de paix, le faiseur de paix, l’ouvrier de la paix». Il a également reçu les attributs liés à ce titre.
Emmanuel Macron s’est vu nommer chef traditionnel ivoirien samedi 21 décembre à Abidjan lors de la visite en Côte d’Ivoire, avant de recevoir les attributs liés à cet honneur le jour de son 42e anniversaire, rapporte 20 minutes.
«Le nom que les chefs traditionnels et religieux m’ont demandé de vous conférer est « N’djekouale », c’est-à-dire, la paix, la sérénité, le chercheur de paix, le faiseur de paix, l’ouvrier de la paix» (en langue ébrié), a declaré Robert Beugré Mambré, ministre gouverneur d’Abidjan, lors d’une cérémonie à l’Hôtel du District d’Abidjan, soulignant que Emmanuel Macron était désormais «un chef traditionnel dans la plus pure tradition».
Comme le veut la tradition, le Président français a reçu en cadeau les attributs des chefs traditionnels: «un gros pagne, un sous-ensemble de corps qui précède le port du pagne, un couvre-chef, une chaîne en perles traditionnelles, des bracelets, une bague, une canne de commandement, un chasse-mouche et des sandales assorties».Emmanuel Macron a remercié le ministre et les chefs: «Vous m’avez rendu plus fort, plus riche en me donnant une autre appartenance».
Auparavant, le ministre avait indiqué que le Président français fêtait son anniversaire en Côte d’Ivoire et les Ivoiriens présents à l’Hôtel du District lui ont souhaité un «joyeux anniversaire».
Emmanuel Macron a annoncé samedi 21 décembre à Abidjan que 33 terroristes avaient été neutralisés dans la matinée dans la région de Mopti, au centre du Mali, lors d’une opération de la force française Barkhane.
Les militaires français ont libéré deux gendarmes maliens qui étaient retenus en otages par des djihadistes et fait un prisonnier, a précisé le chef de l’État lors de son intervention devant la communauté française au deuxième jour de sa visite en Côte d’Ivoire.
«Ce succès considérable, c’est l’engagement de nos forces, c’est le soutien que nous apportons au Mali, à la région et à notre propre sécurité», a ajouté Emmanuel Macron. «Nous avons eu des pertes, nous avons aussi des victoires ce matin grâce à l’engagement de nos soldats et de l’opération Barkhane», a-t-il souligné.Ces opérations interviennent un peu moins d’un mois après la perte de 13 militaires de l’opération anti-djihadiste Barkhane dans une collision accidentelle entre deux hélicoptères lors d’une opération dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, où 4.500 militaires français mènent régulièrement des opérations contre les groupes armés terroristes.