Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait part mardi de sa vive inquiétude au sujet des informations faisant état d’exécutions et d’enlèvements de civils par un groupe armé dans l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria, a déclaré son porte-parole.
M. Guterres a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et a réitéré la solidarité des Nations Unies avec le peuple et le gouvernement du Nigeria, a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.
Le secrétaire général a rappelé que les attaques menées par une partie à un conflit armé contre des civils, des travailleurs humanitaires et des infrastructures civiles constituent une violation du droit international humanitaire. Les responsables de ces atrocités doivent rendre des comptes pour leurs actes, ajoute le communiqué.
Le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire doivent être pleinement respectés et tous les civils au Nigeria doivent être protégés, indique le document.
De nombreux civils auraient été exécutés et de nombreux autres enlevés lundi dans l’État de Borno et sur la route Damaturu-Biu, reliant les États de Yobe et Borno.