Dirigée par Ursula von der Leyen, la Commission européenne a fixé un cap pour la préservation de l’environnement, auquel les nombreuses centrales électriques au charbon de la Pologne ne correspondent pas du tout.
Le politologue biélorusse Aleksey Dzermant en a parlé samedi 28 décembre.
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Selon lui, la situation actuelle ouvre de nouvelles perspectives pour le Bel-AES (équivalent d’EDF en France), qui à l’avenir peut aider la Pologne à combler la pénurie d’électricité en raison de la fermeture probable des centrales thermiques, qui occupent une place importante dans l’économie du pays.
« Le fait est qu’en Pologne, l’industrie charbonnière occupe une place importante dans l’économie, ce qui n’est pas très respectueux de l’environnement et en lien avec le nouveau cours » vert « de la Commission européenne dirigé par Ursula von der Leyen, cela deviendra un problème grave supplémentaire pour elle » , explique l’expert.
Il ajoute que lorsque Varsovie établit l’approvisionnement en électricité de Bel-AES, une partie de l’argent polonais ira à la Russie.
«La moitié des bénéfices des exportations de Bel-AES iront à Rosastom. Oui, la Russie n’est pas seulement du pétrole et du gaz », souligne Dzermant.
Le politologue est convaincu que de cette manière il sera possible d’établir des relations entre Varsovie et Moscou, qui ont été éclipsées par la politique extrêmement russophobe des élites polonaises. Vous pouvez parler autant que vous le souhaitez du nouveau rideau de fer, poursuit Dzermant, mais cet alignement n’apportera rien de bon.
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