De multiples fractures au visage, un traumatisme crânien, le plancher orbital brisé et la mâchoire déboîtée… Alors qu’il gonflait les pneus de sa voiture, un homme de 60 ans a été sauvagement agressé à Perpignan en voulant défendre une femme qui venait de se faire griller la priorité dans une file d’attente. L’enquête cherche le suspect.
Un homme de 60 ans a été violemment agressé alors qu’il voulait défendre une femme qui venait de se faire griller la priorité dans une file d’attente pour gonfler les pneus de sa voiture, rapporte L’Indépendant, mercredi 25 décembre.
D’après la même source, contrarié par cette intervention, le trentenaire a porté un violent coup de pied au visage de l’homme. Le choc a infligé de multiples fractures et de lourdes séquelles à la victime.
Le média indique que la femme qui attendait son tour a retrouvé l’homme inconscient, gisant au sol. Mais ni elle, ni personne n’a vu l’agression. Paniquée, la femme âgée d’une soixantaine d’années s’est mise à frapper aux vitres de l’établissement pour alerter les employés, a indiqué le directeur du centre Feu Vert.
«Lorsque je suis arrivé, l’homme à terre reprenait ses esprits. On l’a assis. On a appelé les pompiers. Ils sont arrivés très vite. On a aussi contacté son fils, qui est venu récupérer la voiture», raconte au Figaro le directeur du centre.
Les secouristes ont transporté le sexagénaire au centre hospitalier de Perpignan, où il est resté durant une semaine. Il s’en est sorti avec de multiples fractures au visage, un traumatisme crânien, le plancher orbital brisé et la mâchoire déboîtée.
«J’ai été à deux doigts de perdre la vue, de perdre la vie aussi, tout cela pour gonfler un pneu, en plein jour, à Perpignan », a témoigné la victime auprès de L’Indépendant. « Aujourd’hui, j’aurais toujours une apparence différente… On m’a mis un cercle en métal pour tenir mon œil. J’ai perdu en partie la vision», a-t-il ajouté.
Le quotidien relate que l’homme a porté plainte et une enquête a été ouverte et confiée aux policiers de Perpignan.
Comme l’explique le directeur du centre Feu Vert, la dame qui a retrouvé l’homme a eu le temps de voir une partie de la plaque d’immatriculation du véhicule de l’agresseur, mais les deux dernières lettres sont manquantes. Cependant, elle a indiqué que l’assaillant se déplaçait dans un fourgon blanc.
L’enquête se poursuivait, car le suspect n’a pas encore été identifié faute de caméras de surveillance sur le lieu de l’agression.