Un vendeur à la sauvette, qui prétend s’appeler Ali Bongo, a été placé en garde à vue pour avoir frappé des policiers avec son sac rempli de tours Eiffel miniatures suite à un refus de contrôle ayant dégénéré en bagarre générale.
Une altercation a eu lieu, à partir de 17 heures jeudi 26 décembre au Trocadéro à Paris, entre un vendeur à la sauvette et des policiers qui avaient été appelés pour «évincer des gens qui étaient passés derrière les barrières de sécurité» sur le parvis, rapporte Le Parisien.
Arrivée sur les lieux, une patrouille de police a aperçu un homme de 54 ans, prétendant s’appeler Ali Bongo (nom du Président actuel du Gabon), vendant à la sauvette des tours Eiffel miniatures. Puisque la vente est soumise à autorisation, les forces de l’ordre ont demandé au vendeur de se rapprocher du camion de police afin de vérifier son identité, de voir son autorisation et de saisir son matériel.
C’est à ce moment que la situation a dégénéré. «Ali Bongo» qui n’avait pas les autorisations qu’il fallait, a tenté de prendre la fuite. Bloqué par les policiers, le vendeur a alors appelé ses «collègues» pour qu’ils encerclent les policiers.
Lors de la bagarre, un des vendeurs a tenté de prendre le Taser d’un policier sans y parvenir. L’arme est tombée et le vendeur l’a poussée du pied. Un policier est alors venu la récupérer mais s’est pris un coup de pied dans la jambe. Les autres agents présents ont également été frappés par une «pluie de projectiles type tours Eiffel».Bien que la situation soit devenue incontrôlable, les policiers n’ont pas fait usage de bombes lacrymogènes à cause des touristes présents sur place. Un policier a finalement décidé de sortir son arme afin de «figer la situation», tandis qu’un autre a lancé un appel radio pour avoir des renforts d’urgence.
Un policier a été blessé à la jambe gauche par les tours Eiffel miniatures et souffre de plaies et de contusions. Placé en garde à vue au commissariat du XVIe, «Ali Bongo» devrait être accusé de «vente à la sauvette, rébellion et plainte d’un policier pour tentative de vol de Taser et violences par arme par destination».