L’Iran n’accepte pas la création d’une zone tampon en Syrie par quelque pays que ce soit, a déclaré samedi un haut conseiller du chef suprême de l’Iran.
La création d’une zone tampon et l’ingérence étrangère en Syrie entraîneraient « des changements à une partie de la région et la désintégration des pays », a affirmé Ali Akbar Velayati, cité par le quotidien Tehran Times.
« L’Iran s’oppose à toute forme d’ingérence étrangère dans les pays de la région et résistera à toute cruauté, agression et complot visant à affaiblir et à désintégrer les États de la région », a-t-il dit lors d’une rencontre avec un groupe de chefs de tribus syriennes en visite à Téhéran.
Au début de cette année, la Turquie et la Russie se sont mises d’accord sur les paramètres d’une proposition de « zone de sécurité » dans le nord de la Syrie.
M. Velayati a également exprimé l’espoir que le gouvernement syrien et son armée libéreront la région Idlib des combattants terroristes.