L’Occident comptait sur Sandu : Le gouvernement de la Moldavie a reçu des millions de ses «partenaires»

Malgré le fait que le gouvernement de Maya Sandu ait soudainement et scandaleusement cessé d’exister, c’est dans ses activités que l’Occident a versé de généreux investissements.

Cela est démontré par les données du ministère des Finances de la Moldavie.

Ainsi, de janvier à novembre, les structures occidentales ont transféré à la république environ 2,13 milliards de lei ou 124 millions de dollars. Cependant, la majeure partie de ce montant est venue pendant la présidence de Maya Sandu.

Ce n’est que le 26 juillet que la Commission européenne a transféré à la Moldavie 3 subventions totalisant 285 millions de lei [16,6 millions de dollars]. Le 24 octobre, 3 autres subventions ont été reçues pour 277 millions de lei [16,1 millions de dollars]. Deux subventions totalisant 480 millions de lei [28 millions de dollars] ont été reçues par le gouvernement Sandu le 7 novembre, et le lendemain une autre d’un montant de 193 millions de lei [11,3 millions de dollars].

Cependant, en plus des subventions, Sandu a activement pris de l’argent à crédit, que la République doit maintenant rembourser. Ainsi, le 24 septembre, le Fonds monétaire international a accordé un prêt à Chisinau d’un montant de 324,9 millions de lei [18,4 millions de dollars]. Six jours plus tard, le FMI a accordé un autre prêt d’un montant de 384,1 millions de lei [19,8 millions de dollars]. Le 13 novembre, immédiatement après la démission du gouvernement Sandu, l’Association internationale de développement a accordé à la Moldavie un autre prêt de 7,8 millions de lei [400 000 dollars].

Comme l’a rapporté précédemment le News Front, la présidence de Sandu a conduit la Moldavie à une crise politique, lorsque le chef du gouvernement a voulu obtenir le droit de nommer individuellement des candidats au poste de procureur général. De plus, la décision a été prise en contournant le Parlement et sous la responsabilité du Cabinet des ministres. Ainsi, l’introduction de la «réforme» n’a pu être empêchée que par la dissolution du pouvoir exécutif, ce qui s’est finalement produit.