L’Italie a connu en 2018 un nouveau plus bas historique des naissances depuis l’unité italienne (au XIXème siècle), avec quelque 440.000 nouveaux-nés, environ 20.000 de moins que l’année précédente, a annoncé lundi l’institut statistique italien Istat.
Le taux de natalité chute ainsi à 7,3 bébés pour mille habitants en 2018, contre 7,6 en 2017. Les mères ont en moyenne 1,3 enfant (en 2017 – 2018), autre indice du vieillissement de la population. Elles se trouvent ainsi dans le bas du panier de la fécondité des pays de l’UE, au même rang que Chypre, et juste devant Malte (1,26 enfant) et derrière l’Espagne (1,31 enfants), la France (1,9 enfant) restant le plus prolifique. Un tiers des Italiens vivent en célibataires, un phénomène qui s’est amplifié de 10 points au cours des vingt dernières années. Et les familles d’au moins quatre personnes ne représentent que 20,4 % du total des familles italiennes. Dans le même temps, l’espérance de vie est en augmentation en Italie : 80,8 ans pour les hommes et 85,2 ans pour les femmes en 2018.