Plusieurs quotidiens dont Le Parisien, Les Echos ou L’Equipe ont profité du passage en 2020 pour augmenter d’une dizaine de centimes leurs tarifs de vente en kiosque, qui ont déjà souvent connu des hausses successives ces dernières années.
Le Parisien est passé ainsi à 1,60 euro dès mardi, une augmentation de 10 centimes qui financera des investissements pour « maintenir la qualité de notre journal et continuer à le distribuer dans les meilleures conditions », selon un avis aux lecteurs figurant dans l’édition du Nouvel An. La version nationale du journal, Aujourd’hui en France, est passée quant à elle de 1,20 à 1,30 euro.
Le quotidien économique Les Echos, qui fait partie du même groupe, a également relevé son prix de 10 centimes, à 2,90 euros, invoquant de son côté « les augmentations des coûts de fabrication et de distribution du journal papier », selon un message aux lecteurs paru jeudi. L’édition du vendredi, qui inclut le magazine « Les échos weekend », passera quant à elle de 5 à 5,20 euros.
Même mouvement à L’Equipe, qui coûte désormais 1,80 euro, soit dix centimes de plus qu’auparavant (hors magazine de fin de semaine).
Pour sa part, le quotidien L’Humanité, qui vient de sortir d’un plan de redressement judiciaire, un peu moins d’un an après s’être déclaré en cessation de paiement, a fait passer son prix de 2,20 à 2,30 euro.
En outre, plusieurs autres hausses sont dans les tuyaux, d’après la publication spécialisée Union Presse, qui rapporte que Le Figaro passera de 2,80 à 2,90 euros à compter de vendredi, tandis que l’hebdomadaire le Journal du dimanche passera de 1,90 à 2 euros (et de 2 à 2,20 euros avec le supplément Femina).
Les prix en kiosque de la plupart des quotidiens ont déjà nettement augmenté depuis deux ans, notamment en raison de frais liés au sauvetage du distributeur de journaux Presstalis.