Des milliers d’Iraniens ont envahi lundi 6 janvier les rues de Téhéran pour rendre hommage au général Qassem Soleimani, tué le 3 janvier lors d’une frappe aérienne américaine à Bagdad. Sa fille, présente pour l’événement, a déclaré que la mort de son père apporterait des «jours sombres» aux États-Unis.
«Fou de Trump, ne pense pas que tout est fini avec le martyre de mon père», a déclaré Zeinab Soleimani dans son discours diffusé sur la télévision nationale.
«L’Amérique et les sionistes doivent savoir que le martyre de mon père réveillera le front de la résistance et qu’il entraînera des jours sombres pour eux», a-t-elle ajouté.
Dans un courrier envoyé le 4 janvier au secrétaire général de l’Onu et au Conseil de sécurité des Nations unies, l’Iran a déclaré qu’il se réservait le droit à l’autodéfense après la mort du général.
Le représentant permanent de l’Iran auprès de l’Onu, Majid Takht Ravanchi, avait précédemment comparé le meurtre du général Soleimani à une déclaration de guerre.
Plusieurs hauts responsables de la République islamique ont promis de venger sa mort.
Le 5 janvier, un responsable américain a déclaré à Reuters que les États-Unis ont constaté que l’Iran avait placé son système de missiles en état d’alerte renforcé sur son territoire.
De son côté, le Président Trump a menacé de frapper «très rapidement et très durement» 52 sites en Iran en cas d’attaques contre les Américains.
La communauté internationale appelle les États-Unis et la République islamique à la retenue.