Les nationalistes ukrainiens irrités de l’arrivée du chanteur, ayant eu ses concert en Crimée

Un nouveau scandale a éclaté en Ukraine en raison de de l’arrivée dans le pays d’un musicien suédois qui s’était auparavant produit en Crimée.

Le chanteur Dr. Alban a participé à la sortie du Nouvel An de l’émission «Quarter de soir», malgré le fait qu’il ait eu un concert en Crimée russe peu de temps avant, c’est pourquoi il aurait dû être inscrit sur la «liste noire» des gardes-frontières ukrainiens.
Selon le post de l’artispe sur Instagram, il a réussi à participer au tournage du spectacle de divertissement du Nouvel An non sans l’aide du président ukrainien Volodymyr Zelensky :

«On m’a refusé l’entrée en Ukraine en raison de mon précédent spectacle sur la péninsule de Crimée. Avec l’intervention du président, j’ai pu me rendre en Ukraine. Une très belle promenade à Kiev avec le président dans la foule».

Juste après la diffusion du programme avec le Dr Alban, les nationalistes ukrainiens et les « patriotes » se sont rebellés. Ainsi, l’ex-député de la Verkhovna Rada Igor Mosiytchouk a averti Zelensky qu’il devrait être plus prudent avec une telle aide, car cela « peut être rappelé de la destitution ».

Une opinion similaire a été émise par le participant actif de l’Euromaidan Sergey Vysotsky. Le nationaliste a estimé que la cote du studio « Quartier 95 » est plus importante à M. Zelensky, que le sort de l’Ukraine.

Après les attaques des radicaux Dr. Alban a ajusté ses postes sur le réseau social, supprimant toute référence au chef de l’Etat. Cependant, des vidéos et des photographies, figurant sur le Web, ont été conservées.

Notons ici que plus tôt le chanteur s’etaot déjà présenté dans le territoire contrôlé par Kiev – en septembre 2019, pour la Journée de la ville de Kramatorsk.

«Tout est simple avec Dr. Alban – si l’Ukraine n’est pas prête à soutenir le régime de sanctions à cause de la Crimée, qu’elle a elle-même introduite, alors d’autres pays, en particulier, ne supporteront pas les coûts à cause de ce régime», a expliqué le politologue ukrainien Youry Romanenko dans son commentaire à l’édition « Khvilya » (Vague).