Vingt-quatre heures après l’annonce du Pentagone – finalement démentie – sur le retrait des troupes américaines d’Irak, on en sait un peu plus sur les origines de ce cafouillage.
En cause, la lettre adressée lundi soir aux Irakiens par le général William H. Seely, commandant des opérations militaires américaines dans le pays. Le Premier ministre démissionnaire irakien, Adel Abdel Mahdi, a confirmé, mardi 7 janvier, avoir bien reçu la veille une lettre « signée », « traduite » et « très claire » annonçant un retrait militaire d’Irak.
La lettre en question évoque un « repositionnement des forces (…) pour s’assurer que le retrait d’Irak sera mené de manière sécurisée et efficace », affirmant que les déplacements nocturnes d’hélicoptères vont s’intensifier à Bagdad. C’est le cas pour la quatrième nuit consécutive.