Suite à l’approbation en toute urgence du projet de loi au parlement iranien, la loi octroie une somme de 200 millions d’euros à la Force Qods du CGRI, à verser dans les deux prochains mois, et ce, après l’autorisation de la plus haute instance décisionnelle du pays, Leader de la Révolution islamique.
Le plan, signé par 270 députés, a été annoncé mardi 7 janvier, par le Président du parlement, ALi Laridjani, au Président de la République islamique, Hassan Rohani, pour sa mise en œuvre.
Dans une lettre au guide suprême, les députés ont également souligné la nécessité d’une vengeance implacable contre les États-Unis en réponse à l’acte terroriste ordonné directement par le Président milliardaire américain, Donald Trump, visant un haut et illustre commandant de l’Iran, le lieutenant-général, Qassem Soleimani et de ses compagnons à Bagdad.
Un projet de loi vient d’être voté ce mardi matin à l’unanimité des voix et en toute urgence. Le Parlement iranien a ratifié ce mardi 7 janvier un projet de loi classé «très urgent» et baptisé
« Implacable vengeance» pour ouvrir pleinement la voie à une fulgurante riposte après l’assassinat du haut commandant iranien le 3 janvier à Bagdad, assassinat revendiqué de manière parfaitement éhontée par Washington.
La désormais loi « Implacable vengeance » constitue une modification du projet de loi précédemment ratifié le 23 avril 2019 lequel désignait le Commandement central américain (CentCom) comme étant une «entité terroriste» », et ce, en représailles au blacklistage du CGRI par l’administration de Donald Trump.
Lors de la séance plénière d’aujourd’hui – mardi -, le parlement iranien a approuvé dans son intégralité les détails du plan de la riposte de la République islamique d’Iran contre les États-Unis.
Lors de la session officielle de mardi, après que l’orateur a prononcé son discours sur les crimes américains et l’assassinat du lieutenant-général Qassem Soleimani, les députés se sont rassemblés devant le podium et ont scandé des slogans anti-américains et anti-terroristes.
Le commandant de la Force Qods du CGRI iranien, le général Soleimani et le commandant des Forces de la Mobilisation populaires irakiennes (Hache al-Chaabi), Abu Mahdi al-Modandis, ainsi que huit autres militaires, ont été assassinés par l’armée américaine sur ordre direct du président Donald Trump.
Ayant en main des photos du feu général Soleimani, 233 députés ont répété les paroles de l’orateur, Ali Larijani, chef du parlemant, avertissant le président américain Donald Trump d’attendre les conséquences de ses actes.
Le guide suprême a appelé à une action militaire proportionnée contre les intérêts américains en réponse à un crime odieux contre le commandant iranien en mission diplomatique à Bagdad.
Le général Soleimani a participé à des contacts diplomatiques avec des dirigeants régionaux et a transmis un message aux dirigeants saoudiens lors d’une visite à Bagdad, selon le Premier ministre irakien.
Selon l’article 197 de la Constitution, les projets de loi de priorité à trois étoiles devraient être discutés en présence des membres du Conseil des gardiens à Majlis.
L’amendement dit que la loi devrait inclure tous les membres du Pentagone et toutes ses institutions affiliées, commandants et autorités ayant un rôle dans la conception de l’assassinat du général Soleimani, comme terroristes.
La loi modifiée octroi aussi une somme de 200 millions d’euros à la Force Qods du CGRI, à verser dans les deux prochains mois, et ce, après l’autorisation de la plus haute instance décisionnelle du pays, Leader de la Révolution islamique.
Provoquant un nouvel et maximal élan de tension dans leurs relations avec l’Iran, qui s’aggravent depuis que Donald Trump a accédé à la présidence américaine après une légère détente pendant le second mandat de Barack Obama et la conclusion de l’accord international nucléaire, les Etats-Unis de l’ancien homme d’affaire, le milliardaire Donald Trump, a ordonné, dans un geste unilatéral et inapproprié, l’assassinat d’un grand lieutenant-général iranien, dans une attaque terroriste ciblée, à Bagdad.
La goutte qui a fait déborder le vase de la patience iranienne, déjà remplie, a été cet assassinant visant un grand soldat bien-aimé du peuple iranien, le lieutenant-général, Qassem Soleimani, dont le bilan était spectaculaire dans la lutte anti-terroriste et anti-Daech dans la région dont notamment en Irak et en Syrie.
Pendant un an, les Iraniens n’avaient adopté aucune contremesure en réponse aux agissements cruels voir barbares et illogiques américains, et cela dans un esprit de bonne volonté et de patience stratégique, afin de neutraliser les campagnes iranophones et supposant à juste titre que dans ce cas la critique des Américains, mais aussi des Européens suivistes de l’administration US, se focaliserait sur eux et non sur les actes de Washington.
L’escalade actuelle dans les relations entre Washington et Téhéran a une profonde base fondamentale et ne se limite pas au problème du programme nucléaire iranien. A la base de la confrontation entre les deux pays reposent des facteurs idéologiques et géopolitiques, des actes d’ingérence et d’atteinte aux intérêts nationaux de l’Iran. Le peuple iranien n’oublie jamais le Coup d’Etat de 1953 menée par les Etats-Unis contre le gouvernement légitime de l’époque en Iran.