Dans la nuit du 7 au 8 janvier, l’Iran a riposté aux États-Unis, tirant plus de 10 missiles balistiques sur des bases militaires américaines situées à al-Assad et Erbil dans l’ouest de l’Irak.
La raison de l’attaque était l’assassinat du commandant de l’unité d’élite du Corps des gardiens de la révolution islamique Qasem Souleimani, qui avait eu lieu le 3 janvier et avait été commandité par Donald Trump.
Entre temps, le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Khamenei, a déclaré que «l’Iran a giflé les États-Unis ce soir», et a noté que si Washington prend des mesures en réponse aux attaques de missiles sur les bases militaires américaines, «il sera confronté à des actes encore plus douloureux et destructeurs ».
Trump, lui, a promis de faire une déclaration suite aux résultats de l’attaque de missiles iraniens mercredi matin (19h00, heure de Moscou).
Les événement courants ont été commentés par Tiberion Graziani qui a accordé une interview à l’agence Front de l’information.
En répondant à la question si l’attaque contre la général Qasem Souleimani aurait été une sorte de démarche d’avant-élections de Donald Trump, M. Graziani a répondu:
«Malgré le fait que cette possibilité ne puisse être exclue, compte tenu de l’impitoyabilité du président américain, je ne pense pas qu’il existe un lien direct entre l’assassinat du général Suleymani et la campagne électorale de Trump. Sans aucun doute, les actions criminelles prises par l’administration Trump contre le général iranien affecteront les électeurs américains hostiles à l’Iran. Trump, comme les présidents qui l’ont précédé, a voulu souligner à nouveau avec ce geste que la stratégie américaine vise à maintenir l’hégémonie américaine au Moyen-Orient. Ainsi, les États-Unis ont une fois de plus démontré leur pratique géopolitique renforcée de semer le chaos. »
« Je suis convaincu, a poursuit l’expert, que la patience et la prévoyance stratégique de Téhéran, Moscou et Pékin contrebalanceront l’irresponsabilité de la politique étrangère de l’administration Trump ».