L’Iran a musclé ses capacités offensives dans le domaine du piratage informatique depuis une dizaine d’années.
Les experts craignent que l’assassinat par les États-Unis de l’influent général Qasem Soleimani soit l’occasion pour Téhéran de démontrer sa force de frappe cyber.
Gare au cyberespace. « Il est temps de suivre de très près l’activité des groupes iraniens de pirates informatiques et de faire attention à nos infrastructures critiques. » Christopher Krebs, patron de l’Agence de cybersécurité des infrastructures du département américain de l’Intérieur, a tiré la sonnette d’alarme dans la foulée du raid américain qui a coûté la vie à l’influent général iranien Qassem Soleimani, vendredi 3 janvier.
Nombreux sont les experts qui, comme ce haut fonctionnaire américain, pensent que la riposte iranienne comportera une importante composante cyber. « La question n’est même pas de savoir si Téhéran va lancer une cyberattaque, l’Iran a déjà commencé ! », lâche David Grout, directeur technique de l’entreprise de cybersécurité FireEye pour la région Europe, Moyen-Orient, contacté par France 24.