Des agents des services secrets américains munis de fusils d’assaut ont été repérés autour de la Maison-Blanche, rapporte la chaîne CNN peu après que l’Iran a attaqué aux roquettes une base américaine en Irak. Un responsable des services secrets a déclaré auprès du média qu’il évaluait un «environnement de menaces».
Les mesures de sécurité ont été renforcées autour de la Maison-Blanche quelques heures après les frappes meurtrières menées par Téhéran contre une base des États-Unis en Irak, a informé la chaîne de télévision américaine CNN. Et de préciser que des officiers des services secrets américains munis de fusils d’assaut avaient été repérés à des postes de contrôle près du bâtiment.
Interpellé par la chaîne de télévision, un responsable de l’United States Secret Service a refusé de commenter.
Il a toutefois déclaré qu’il «évaluait continuellement l’environnement de menaces entourant toutes les personnes protégées».
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, une base abritant des militaires américains en Irak a été visée par des roquettes, attaque que la partie iranienne n’a pas tardé à revendiquer. Le Pentagone a confirmé la frappe, précisant que 12 missiles balistiques avaient visé des sites abritant des militaires américains et ceux de la coalition. Ces frappes auraient coûté la vie à au moins 80 personnes, selon la télévision iranienne.
D’après la télévision publique iranienne, 15 missiles ont été tirés et aucun d’eux n’a été intercepté.
Fin décembre, les Américains ont frappé des cibles du mouvement chiite irakien Kataeb Hezbollah en Syrie et en Irak, annonçant riposter à l’attaque d’une base près de la ville de Kirkouk.Cette attaque ayant fait 25 morts, des partisans du mouvement ont essayé le 31 décembre de prendre d’assaut l’ambassade américaine à Bagdad.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, les Américains ont mené une opération spéciale près de l’aéroport de Bagdad qui a débouché sur le meurtre d’Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux des Hachd al-Chaabi, et du général iranien Qassem Soleimani commandant de la Force Al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la révolution.
Bagdad a qualifié l’opération de violation de sa souveraineté. Quant à Téhéran, il a promis de riposter.