Une base abritant des militaires américains en Irak a été visée par des roquettes (Vidéo)

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, une base abritant des militaires américains en Irak a été visée par des roquettes, attaque que la partie iranienne n’a pas tardé à revendiquer. Le Pentagone a confirmé la frappe, précisant que plus de 12 missiles balistiques avaient visé des sites abritant des militaires américains et ceux de la coalition.

La base Aïn-al-Assad, située dans l’ouest de l’Irak et abritant des militaires américains, a été attaquée aux roquettes dans la nuit de mardi. Se référant à une source de sécurité, l’AFP précise qu’il s’agit d’au moins neuf projectiles, tandis que l’agence Tasnim évoque environ 35 roquettes. 

Par la suite, Reuters, citant un représentant américain, a informé que des attaques à la roquette avaient été menées contre plusieurs installations, dont la base aérienne en question. Aucune information sur d’éventuels dégâts ou victimes n’est disponible dans l’immédiat, a-t-il été précisé.

La télévision ABC évoque de son côté des missiles balistiques lancés depuis le sol iranien.

Peu après l’apparition de l’information, le corps des Gardiens de la révolution islamique a revendiqué la frappe, selon la chaîne Press TV. D’après cette même source, il s’agit d’un acte destiné à venger Qassem Soleimani, ce général assassiné dans la nuit du 2 au 3 janvier par les États-Unis.  

«Dans le cadre de l’opération intitulée Martyre Soleimani, des sites d’envahisseurs américains ont été attaqués par des roquettes de type sol-sol», annoncent-ils.

En outre, la déclaration du corps des Gardiens souligne que l’Iran avait toujours prévenu que toute agression déboucherait sur une riposte dure.

Par la suite, les Gardiens de la révolution islamique ont déclaré que tout pays dont le sol servira de place d’armes pour les attaques contre l’Iran deviendrait la cible d’une frappe de riposte.

D’après les dernières informations, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, est arrivé à l’état-major militaire. 

Sur son comte Twitter, l’agence Fars a partagé une vidéo, l’accompagnant du commentaire: «vengeance dure».

https://twitter.com/FarsNews_Agency/status/1214706153344643075

Le porte-parole du Pentagone, Jonathan Hoffman, a confirmé la frappe, précisant que plus d’une douzaine de missiles balistiques avaient été tirés dans la nuit du 7 au 8 janvier contre les militaires américains et la coalition en Irak.

«Il est évident que ces missiles ont été tirés depuis l’Iran et avaient pour cible au moins deux bases militaires irakiennes» abritant les militaires iraniens et ceux de la coalition.

Et d’ajouter que toutes les mesures appropriées seraient mises en place pour riposter.

Les médias informent pendant ce temps que l’Iran menace de «réponses encore plus dévastatrices» en cas de nouvelle attaque américaine, et menace aussi de frapper Israël et des alliés des États-Unis. Al-Arabiya précise que la DCA et l’aviation israéliennes ont été mises en état d’alerte.