Le récent crash de l’avion d’Ukraine Airlines près de Téhéran (Vidéo)

Deux nouvelles vidéos du récent crash d’un avion d’Ukraine Airlines près de Téhéran ont été partagées sur les réseaux sociaux. Le crash a emporté les vies de 167 personnes.

De nouvelles vidéos ont été diffusées après le crash du Boeing 737 de la compagnie aérienne Ukraine International Airlines. Il s’est écrasé le 8 janvier peu après son décollage de l’aéroport international Imam-Khomeini de Téhéran.

https://twitter.com/BabakTaghvaee/status/1214992023838691330

​​​​L’avion a pris feu alors qu’il était encore en vol et les flammes se sont propagées au fuselage, selon des témoins au sol. L’aéronef faisait demi-tour vers l’aéroport de Téhéran à cause d’un problème technique lorsqu’une explosion a retenti et qu’il s’est écrasé.

https://twitter.com/HeshmatAlavi/status/1215033515932356610

Les échanges radio avec le pilote ne laisseraient de plus pas supposer de situation anormale.

Un rapport préliminaire rendu public le 9 janvier par l’aviation civile iranienne indique que les boîtes noires de l’appareil ont été endommagées.

Le Boeing 737 d’Ukraine International Airlines effectuant le vol PS752 qui reliait Téhéran à Kiev et qui s’est écrasé dans la matinée du 8 janvier transportait 167 personnes, à savoir 82 Iraniens, 63 Canadiens, 11 Ukrainiens, 10 Suédois ainsi que 9 membres d’équipage. Personne n’a survécu. Le Président ukrainien Vladimir Zelensky a déclaré jour de deuil national le 9 janvier.La société Boeing a dû réagir, dans le courant de l’année écoulée, à deux graves accidents impliquant ses avions. En mars dernier, les Boeing 737 MAX ont été immobilisés aux États-Unis et dans le monde entier après que deux de ces appareils se sont écrasés en moins de cinq mois. En octobre 2018, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air s’est abîmé en mer de Java, tuant 189 personnes. Le 10 mars 2019, un autre avion de ce type, cette fois-ci de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines et avec à son bord 157 personnes, s’est écrasé au sud-est d’Addis-Abeba sans laisser de survivants.