La diplomatie ukrainienne a confirmé qu’il n’y avait pas de raison de croire qu’il s’agissait d’un attentat à bord du Boeing 737 qui s’est écrasé en Iran. Selon le ministère, l’appareil a changé de cap après avoir commencé à s’abîmer.
L’avion qui s’est écrasé en Iran le 8 janvier a fait demi-tour après une panne à bord, a confirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Vadime Pristaïko. Précédemment, certains médias ont affirmé que le Boeing avait changé de trajectoire peu après son décollage pour revenir à Téhéran.
«Quant au demi-tour de l’avion: c’est vrai qu’il a changé de cap, mais il est trop tôt pour dire quelle en était la cause. Selon les données dont nous disposons, cela a eu lieu après que l’appareil a commencé à s’abimer», a déclaré le ministre lors d’un point de presse.
La dernière conversation avec les pilotes s’est déroulée normalement: «Nous avons un horodatage précis lorsque nos pilotes ont contacté les contrôleurs pour la dernière fois», a-t-il ajouté. «Jusqu’à la fin de la conversation la situation restait stable, ce sur quoi les contrôleurs ont été informés».
Concernant la version évoquée par Justin Trudeau et Boris Johnson, M.Pristaïko a annoncé que «si nous prouvons que cet avion a été abattu, bien sûr, nous allons non seulement traduire tous les responsables en justice, mais aussi leur demander un préjudice. Mais pour le moment, il est trop tôt pour en parler».
Le ministre a fait remarquer qu’aucune hypothèse n’était exclue.
Selon M.Pristaïko, «rien ne permet de constater la présence d’une quelconque substance sur les débris de l’avion qui attesteraient d’un caractère terroriste ou d’événements contre nature».
«Nous n’avons pas réussi jusqu’ici à récolter tous les fragments de l’appareil», c’est ça dont s’occupe la partie iranienne, a-t-il ajouté.