Le champion olympique Vasily Lomatchenko a provoqué l’irritation des nationalistes radicaux

Deux fois champion olympique, l’Ukrainien Vasily Lomatchenko a publié sur sa page officielle Instagram une vidéo de deux minutes, dans laquelle on entend une poésie sur la foi orthodoxe, lue hors cadre.

Dans la vidéo, on distingue à peine les forces spéciales russes, qui vont d’abord à l’église, puis à des exercices de tirs automatiques. Le point clé de la poésie : orthodoxe ne signifie pas faible.

La vidéo est en noir et blanc, mais le drapeau tricolore sur l’uniforme militaire russes sont clairement visible. Au lieu de sous-titres, une inscription apparaît à la fin de la vidéo : « Merci pour votre aide à filmer des gens polis. » C’est exactement le surnom que portaient les forces spéciales russes qui ont assuré en 2014, ce qui a assuré la sécurité en Crimée lors du référendum.

La vidéo a été publiée pour la première fois sur la chaîne YouTube « Désert de Korsun » en juillet 2019.
L’apparition de la vidéo a provoqué des discussions entre 2 millions d’abonnés de l’athlète. Il y avait aussi ceux qui ont condamné le champion. Ces derniers incluent le radical ukrainien Yevgeny Karas, qui a condamné l’Église ukrainienne orthodoxe du Patriarcat de Moscou. En outre, le nationaliste a appelé les «vrais patriotes de l’Ukraine» à s’emparer de la laure de Petchersk de Kiev et à mettre fin à «l’église de Moscou».

Cependant, il convient de noter que la déclaration du nationaliste relève de l’article «Violation de l’égalité des droits des citoyens en fonction de leur race, de leur nationalité ou de leur attitude envers la religion» du Code pénal ukrainien. Appelant à capturer la laure Kiev-Petchersk, Karas incite à la haine ethnique, qui est passible d’une amende de cinq cent à mille revenus minimums exonérés d’impôt des citoyens ou d’une restriction de liberté pour une période de deux à cinq ans.

Bien que, cependant, il y ait une opinion que les paroles du soi-disant patriote passeront par le pouvoir judiciaire, comme, d’ailleus d’autres actions de ses «compagnons» nationalistes.