Les 40 plus grosses sociétés françaises cotées ont versé 49,2 milliards d’euros de dividendes en 2019, battant ainsi le record de 2007, et sont également parvenues à accroître leurs investissements.
En 2019, les entreprises du CAC 40 ont versé 49,2 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, soit une hausse de 15% par rapport à 2018, rapportent les médias français en se référant à la dernière étude annuelle de la lettre spécialisée Vernimmen.net.
À ce montant s’ajoutent 11 milliards d’euros sous forme de rachats d’actions: ainsi, le record de 2007 (57 milliards d’euros) est battu, soit celui établit juste avant la crise financière de 2008. Ce résultat témoigne de la bonne santé d’une grande partie des quarante premiers groupes français, souligne Le Monde.Dans le même temps, les auteurs de l’étude constatent que la part des rachats d’actions est presque deux fois plus faible en 2018 qu’en 2007, avant la crise financière mondiale, soit 10,7 milliards contre 19,2 milliards. Selon eux, cela montre «une meilleure confiance dans l’avenir immédiat».
La moitié des dividendes a été versée par huit sociétés, avec à leur tête le géant pétrogazier Total (8,6 milliards), suivi par Sanofi (3,8 milliards), BNP Paribas (3,7 milliards), Vivendi (3,2 milliards), Axa, puis LVMH, L’Oréal et Engie.
En dépit de généreux dividendes, les groupes du CAC 40 sont parvenus à augmenter leurs investissements de 9,7% en 2019. Pour les dix premiers investisseurs, la progression a même été de 16,3 %, indique l’étude.La rémunération moyenne des dirigeants des 40 sociétés a pour sa part augmenté de 12% en 2018 pour atteindre les 5,77 millions d’euros, selon le cabinet de conseil de vote aux investisseurs Proxinvest. Ce niveau de revenu correspond à 152 fois le salaire brut moyen des Français et dépasse de 90 fois le salaire moyen des employés de ces mêmes sociétés.