Si Téhéran ne peut être persuadé de revenir au respect du Plan d’action global commun pour le programme nucléaire iranien, alors dans un avenir prévisible, la République islamique pourra obtenir des armes nucléaires.
Cette déclaration a été faite par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
« S’ils ne respectent pas les termes de l’Accord de Vienne à l’avenir, alors bien sûr à court terme – dans un ou deux ans – ils auront accès aux armes nucléaires », a déclaré le responsable français.
Comme News Front l’a signalé précédemment, les autorités iraniennes ont annoncé la cessation de la plupart de leurs obligations en matière de programme nucléaire en vertu du JCPOA. Cela s’est produit dans le contexte de la façon dont les forces armées américaines ont mené une attaque résonnante et extrêmement provocatrice, dont la victime était le commandant de l’unité iranienne d’élite du Corps des gardiens de la révolution islamique Al-Qudsn Qassem Soleimani. Le coup a été infligé par ordre personnel du président Donald Trump, prétendument dans le but de « protéger le personnel américain à l’étranger ».
Craignant que l’Iran n’acquière des armes nucléaires, le député estonien de l’Estonie Urmas Paet a déjà demandé de nouvelles sanctions. Il n’a pas exclu la possibilité que d’autres pays de la région souhaiteraient recevoir des armes nucléaires après l’Iran. Dans le même temps, l’Allemagne insiste sur la recherche d’une solution constructive à la situation. Le représentant de la faction CDU / CSU, Jurgen Hardt, a qualifié la stratégie américaine de pression maximale sur l’Iran irréalisable, car la Russie et la Chine ne permettront pas de briser la république islamique.