La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, qui a annoncé samedi soir sa candidature à sa succession, a assuré qu’elle ne sera «pas candidate à la présidentielle de 2022», dans un entretien accordé au Parisien. En outre, elle a officialisé sa candidature à un deuxième mandat à la mairie de Paris, raconte l’AFP.
Anne Hidalgo a officialisé samedi, à deux mois des municipales, sa candidature à un deuxième mandat à la mairie de Paris, avec la volonté de mettre l’écologie au coeur de son projet.
«Je souhaite poursuivre l’action engagée en 2001 et amplifiée en 2014. C’est désormais une course contre la montre. Nous avons dix ans pour agir face à l’urgence climatique», souligne Mme Hidalgo samedi soir dans les colonnes du Parisien, mettant fin à un secret de polichinelle.
Elle assure aussi qu’elle ne sera «pas candidate à la présidentielle de 2022» si elle est réélue, alors que certains adversaires la soupçonnent de vouloir se servir de Paris comme d’un tremplin pour l’Élysée.
«Est-ce que vous pouvez prendre l’engagement devant les Parisiens de ne pas vous présenter (…) et de vous consacrer à votre mandat de maire jusqu’en 2026?», demande le quotidien à la maire sortante.
«Évidemment oui!», répond Mme Hidalgo. «Je ne serai pas candidate à la présidentielle de 2022. Mon ambition, c’est Paris. Maire de Paris, c’est le plus beau des mandats.»
Interrogée sur ses relations, qui furent difficiles un temps avec Emmanuel Macron, elle assure que «nous nous voyons régulièrement. Nos relations sont bonnes, fluides et directes», relate l’AFP.
«Et quand on lui en parle, elle dit «n’importe quoi»«, ajoute-t-il.
Son Premier adjoint actuel, Emmanuel Grégoire, juge qu’«elle n’en a pas envie». De surcroît, «quand on est maire de Paris, ce n’est pas la situation idéale pour gagner la présidentielle», dit-il.Anne Hidalgo a officialisé samedi, à deux mois des municipales, sa candidature à un deuxième mandat, soutenue cette fois par la plateforme «Paris en Commun» qui englobe socialistes, élus de Générations, communistes et personnalités de la société civile.
En revanche, le Parti radical de gauche, qui était membre de la majorité sortante, n’a pas rejoint la plateforme. Les écologistes d’EELV présentent également leur propre candidat au premier tour.