Berlin est prêt à recevoir conférence internationale sur le conflit en Libye

Une conférence internationale sur le conflit en Libye avec les principaux protagonistes et pays impliqués sera organisée en janvier à Berlin, a affirmé lundi un porte-parole du gouvernement allemand.

German flags waving in the wind at famous Reichstag building, seat of the German Parliament (Deutscher Bundestag), on a sunny day with blue sky and clouds, central Berlin Mitte district, Germany

« Les préparatifs d’une telle conférence sont en cours, a déclaré lors d’une conférence de presse régulière, Steffen Seibert, porte-parole du gouvernement, ajoutant qu’elle serait réunie « dans tous les cas » en janvier et qu’elle pourrait se tenir dimanche prochain 19 janvier.

Les préparatifs d’une telle conférence sont en cours, a déclaré lors d’une conférence de presse régulière, Steffen Seibert, porte-parole du gouvernement, ajoutant qu’elle serait réunie « dans tous les cas » en janvier.

Elle pourrait se tenir dimanche prochain, le 19 janvier, a-t-il dit, même s’il est encore trop tôt pour pouvoir le confirmer à ce stade.

En parallèle, la présidence turque a annoncé une visite ce jour-là du chef de l’Etat Recep Tayyip Erdogan à Berlin, sans en préciser le motif. Et la présidence égyptienne a indiqué de son côté que le chef de l’Etat Abdel Fattah al-Sissi, impliqué dans le conflit, s’était entretenu avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Cette conférence devrait réunir sous l’égide de l’ONU au moins dix pays: les cinq membres du Conseil de sécurité, ainsi que l’Allemagne, la Turquie, l’Italie, l’Égypte et les Émirats arabes unis.

Cette annonce de sommet international sur la Libye fait suite à l’entrée en vigueur dans le pays d’une fragile cessez-le-feu entre les belligérants: le gouvernement d’union libyen (GNA) reconnu par l’ONU et les forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen.

Angela Merkel avait rencontré à ce sujet samedi le président russe Vladimir Poutine à Moscou.

Le président français, Emmanuel Macron, a insisté lui lundi sur la nécessité que le cessez-le-feu soit « crédible, durable et vérifiable » pour créer les conditions d’une reprise du dialogue inter-libyen, a indiqué son entourage lundi.