Berlin et Londres viennent de réaffirmer leur détermination à préserver l’accord sur le nucléaire iranien malgré les pressions contraires exercées par les Etats-Unis.
Un porte-parole de Downing Street a déclaré dans un communiqué que le Premier ministre britannique Boris Johnson et la chancelière allemande Angela Merkel avaient discuté par téléphone de leur « intérêt commun à faire en sorte que l’Iran n’acquière jamais l’arme nucléaire », et avaient « réaffirmé leur engagement continu à préserver le JCPOA (Plan d’action global commun) ».
« Les dirigeants ont également discuté de la Libye, ainsi que de l’importance qu’il y avait à poursuivre le dialogue avec les partenaires régionaux et internationaux afin de faire baisser les tensions et de soutenir le processus dirigé par l’ONU », a ajouté le porte-parole.
L’accord sur le nucléaire iranien, ou JCPOA, a été conclu en 2015 entre l’Iran et le groupe P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies – Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie, France et Chine – plus l’Allemagne). Dans le cadre de cet accord, Téhéran a accepté de suspendre une partie de son programme de développement d’armes nucléaires, en échange de la suspension de certaines sanctions économiques.
Depuis leur sortie unilatérale de l’accord en 2018, les Etats-Unis ont exercé des pressions croissantes sur Téhéran par le biais d’une série de sanctions. En réponse à ces sanctions, l’Iran a adopté une position très ferme, et a renoncé progressivement à ses engagements dans le domaine nucléaire.