Alors qu’il n’y avait pas eu de concours Mister France depuis deux ans, l’élection de Mister France qui s’est déroulée ce 11 janvier a fait polémique. Un candidat a accusé les organisateurs de trucage mais également de chantage sexuel.
Après l’élection de Mister France ce week-end, un candidat a accusé les organisateurs de trucage et de chantage sexuel et financier. Selon Alexis Villain, Mister Centre-Val de Loire, à l’annonce du résultat, il était troisième des votes en ligne et semblait avoir toute la salle avec lui.
«Le système de votes était inadmissible. Il n’y avait aucun huissier pour contrôler. Le vote en ligne n’a compté que pour 20% du total entre le vote du public dans la salle et celui des huit jurés. On a su cela dix minutes avant», a expliqué à RTL.fr Alexis Villain.
Dimanche, il a posté une vidéo sur Facebook où il brûle son écharpe de Mister Centre-Val de Loire. Il y évoque du chantage sexuel pour être dans les mieux classés.
«Ayant refusé les demandes et les sous-entendus du patron de Mister France pour financer leur groupe via la société ou pour passer sous la table, j’ai été écarté avant même la finale. C’est honteux, et je comprends mieux pourquoi le comité Miss France ne veut pas entendre parler du comité Mister France», a écrit Alexis dans sa publication.
Dans ses accusations, le jeune homme a avancé l’idée que le vainqueur avait été pistonné parce qu’il est proche de François Deixonne, organisateur du concours et propriétaire de la marque Mister France.«Ils n’habitent pas loin et ils se connaissent bien. Il a été élu en 2017… Il était en lice l’an dernier mais l’élection avait été annulée à cause des trucages… Mais il est revenu», a confié Alexis à RTL.
Mister France a été élu ce samedi 11 janvier. 28 candidats, âgés de 18 à 28 ans, ont pris part au concours. Mais c’est Mister Occitanie Ouest, Thomas Cornelus, qui a remporté le titre.