Au 41e jour de grève dans la mobilisation contre la réforme des retraites, le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) n’est pas accessible.
Les portes des bassins marseillais sont bloquées par des agents portuaires et par des salariés de la réparation navale qui agissent dans le cadre de l’appel à mobilisation de 72 heures lancé par la Fédération CGT des ports et docks. Le mouvement doit en effet durer jusqu’à jeudi soir, d’autres actions étant prévues pour vendredi.
C’est dans ce contexte que se durcit un autre mouvement : celui observé par les marins de la compagnie La Méridionale. Depuis vendredi dernier les bateaux de la compagnie qui depuis 43 ans dessert la Corse dans le cadre de la continuité territoriale, sont en grève. Inquiets pour l’avenir, les marins bloquent, à l’appel du syndicat corse STC, les navires de la Corsica Linea. L’autre compagnie actrice de la desserte des ports insulaires depuis Marseille, à qui ils reprochent une volonté hégémonique. Ce que conteste la direction de Corsica Linea dans un entretien accordé au quotidien Corse Matin de ce jour. Reste que la brouille entre les deux compagnies, un temps partenaires, est profonde.
Le blocage des navires dans le port de Marseille a notamment provoqué pour aujourd’hui, l’annulation de la desserte de l’Algérie par le Méditerranée. De même que le retour Alger Marseille de demain, également à bord du Méditerranée. Une situation qui provoque d’énormes perturbations aux entrées passagers du port et gène considérablement la circulation à proximité de la place de la Joliette et sur l’avenue Jacques Saadé. La situation de blocage du port perturbe également, en ce moment même, l’embarquement pour l’Algérie à bord d’un navire de la compagnie Algérie Ferries qui doit rejoindre Oran.