Le président iranien Hassan Rohani a déclaré jeudi dans un discours télévisé que « les activités d’enrichissement d’uranium [du pays] sont supérieures à celles d’avant l’accord de 2015 ».
« La pression a augmenté sur l’Iran, mais nous continuons de progresser », a-t-il déclaré.
Par l’accord de Vienne, Téhéran avait accepté de limiter radicalement ses activités nucléaires, de façon à prouver que celles-ci n’ont aucune visée militaire, en échange de la levée d’une partie des sanctions économiques internationales qui asphyxiaient alors son économie.
Depuis le retour des sanctions américaines, Téhéran s’est affranchi depuis mai de bon nombre de points clés de ce pacte.
Les renseignements militaires israéliens ont par ailleurs estimé mardi que la République islamique aura suffisamment d’uranium enrichi pour une bombe dans moins d’un an, et sera en mesure d’acquérir la bombe atomique d’ici deux ans.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait alors affirmé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux qu' »Israël ne permettra pas à l’Iran d’obtenir des armes nucléaires. »