L’organisation non gouvernementale internationale (ONGI) Greenpeace a été ajoutée aux côtés de l’association de défense des animaux PETA et d’autres groupes néonazis sur un document de la police antiterroriste, a rapporté vendredi The Guardian.
Daté de juin dernier, le document rédigé par l’unité en charge de la lutte contre le terrorisme est utilisé dans toute l’Angleterre dans le cadre du programme « Prevent » (Prévention en français, ndlr), conçu pour arrêter les personnes radicalisées qui risquent de commettre des actes terroristes.
Ce guide est notamment distribué au personnel médical et aux enseignants dans le cadre de séances d’information.
La police insiste sur le fait que le document n’est pas censé présenter tous les groupes listés comme étant extrémistes, mais a pour but d’améliorer la compréhension des signes et symboles que les gens peuvent rencontrer.
« Mettre les militants écologistes et les organisations terroristes dans le même panier ne va pas aider à lutter contre le terrorisme », a répondu le directeur exécutif de la branche anglaise de Greenpeace, John Sauven.
« Comment pouvons-nous enseigner aux enfants les ravages causés par l’urgence climatique tout en laissant entendre que ceux qui tentent de l’arrêter sont des extrémistes ? », s’est-il désolé.