Arrivé jeudi soir à Athènes, le maréchal Haftar poursuivait ses entretiens en Grèce, vendredi 17 janvier, à deux jours d’une conférence à Berlin à laquelle il s’est dit prêt à participer et qui vise à lancer un processus de paix en Libye sous l’égide de l’ONU.
L’homme fort de l’Est libyen doit s’entretenir vendredi avec le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, après l’avoir rencontré une première fois à son arrivée dans un hôtel de la capitale. Il doit ensuite être reçu un peu plus tard par le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, ont indiqué des sources proches des discussions.
La Libye, qui dispose des plus importantes réserves africaines de pétrole, est minée par les violences et les luttes de pouvoir depuis la chute et la mort en 2011 du dictateur Mouammar Kadhafi.
Les forces du maréchal Haftar ont lancé en avril 2019 une offensive pour tenter de s’emparer de Tripoli. Plus de 280 civils ont été tués depuis, de même que plus de 2 000 combattants, selon l’ONU. Quelque 146 000 Libyens ont dû fuir les combats. Une cessation des hostilités, globalement respectée, est en vigueur depuis le 12 janvier.