Téhéran ne devait pas faire oublier le «sacrifice» du général Qassem Soleimani

Le drame «amer» de l’avion ne doit pas faire oublier le «sacrifice» de Soleimani, selon Khamenei.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré vendredi que le drame «amer» de l’avion ukrainien abattu le 8 janvier à Téhéran ne devait pas faire oublier le «sacrifice» du général Qassem Soleimani, éliminé par les États-Unis à Bagdad 5 jours plus tôt.

Qualifiant la catastrophe aérienne «d’accident amer» et présentant ses condoléances aux familles des victimes, l’ayatollah Ali Khamenei a néanmoins jugé, après plusieurs jours de manifestations antipouvoir en Iran, que «certains (avaient) essayé de (l’utiliser) de façon à (faire) oublier le grand martyre et sacrifice» de Soleimani, écrit l’AFP.