Selon l’ambassadeur d’Iran à Paris, Bahram Qasemi, la proposition d’une renégociation sur le Plan d’action global commun (PAGC) sur le nucléaire iranien n’est qu’une excuse pour justifier les incapacités et la déloyauté des Européens.
En réaction à certaines déclarations de certains responsables européens à propos de la renégociation sur le Plan d’action global commun (PAGC), Qasemi a tweeté qu’aucun homme sage connaissant les questions concernant le PAGC ne doute que «l’accord de 2015 est la seule solution possible».
Selon lui, la proposition d’une renégociation n’est qu’une excuse pour justifier les incapacités et la déloyauté des Européens.
Dans une déclaration conjointe, mardi 14 janvier, trois États européens, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, ont déclaré ce qu’ils ont appelé le déclenchement du mécanisme de règlement des différends du PAGC. Ils ont affirmé qu’ils réaliseraient cette démarche avec bonne volonté dans le but de préserver PAGC et d’espérer trouver une solution avancée hors de l’impasse.
Ils ont également réitéré qu’ils ne rejoindraient pas la politique américaine de pression maximale, dans l’espoir que l’Iran reviendrait au PAGC.
L’Iran a réduit sa conformité en réponse au retrait américain et à l’imposition de sanctions radicales en 2018, ainsi qu’à l’incapacité des parties européennes à compenser les revers économiques causés par la pression américaine sur une année.