Le leader de la France insoumise a apporté son soutien à l’ancienne porte-parole du parti, Raquel Garrido, accusée par certains, surtout par des élus LREM, d’avoir retweeté sur les réseaux sociaux un message de menace visant Emmanuel Macron.
Invité de LCI le 19 janvier, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé sur la situation autour de l’avocate de son parti, Raquel Garrido, que certains accusent d’avoir diffusé des menaces de mort contre le Président français.
«Raquel Garrido a reproduit des images où on voit des manifestants, en référence à la grève du 21 janvier. Pourquoi? Car c’est le jour de la mort du roi Louis XVI», souligne Jean-Luc Mélenchon. Et d’ajouter:
«Et il se trouve que Raquel Garrido, tout comme Alexis Corbière et quelques autres, fait tous les ans une rétrospective de la Révolution. […] Ce qui me frappe, comme elle, c’est l’enracinement de la Révolution française de 1789 dans l’esprit du peuple français. Cette révolution a ouvert l’ère moderne, elle est présente dans notre peuple.»
Mme Garrido a retweeté un message publié sur le compte Twitter Gilets jaunes Caen lors de l’acte 62 du mouvement qui présente une vidéo, aujourd’hui indisponible, légendée des chants du jour: «Louis XVI, Louis XVI, on l’a décapité, Macron, Macron, on peut recommencer…».
Raquel Garrido a donc repris ce tweet, y ajoutant le commentaire: «En prévision de la grève du 21 janvier».
Face aux critiques émanant principalement des élus LREM, ainsi que de nombreux internautes, l’avocate s’est expliquée le 19 janvier sur Twitter.
«Je crois que vous devez relire l’histoire de France», a-t-elle répondu à un étudiant qui l’accusait d’incitation à la haine. «La mort de Louis XVI est précisément un acte de la fondation de la République. Admettez que la monarchie présidentielle est incompatible avec la République.»En outre, elle a apporté des précisions concernant son tweet, soulignant que «le peuple est moqueur», puis de s’adresser aux membres du parti LREM:
«Vous manquez totalement d’autodérision, comme lorsque Macron a fait poursuivre les décrocheurs de portrait dans les Mairies».