La rencontre se fera « dans la première semaine du mois de février » à Barcelone, a dit M. Sanchez à la télévision publique. M. Quim avait réclamé cette entrevue avant la mise en place d’une table ronde bilatérale entre les deux exécutifs, central et régional, destinée à trouver une issue à la crise politique ouverte en 2017. Concernant cette table ronde, « ce que nous voulons, c’est qu’elle se conclue par un vote de la part de la population catalane sur un accord », a avancé le dirigeant socialiste, sans préciser si cela pouvait porter sur un nouveau statut d’autonomie. Mais il a exclu tout référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Ce sera « un vote sur un accord, pas un vote sur une division », a-t-il prévenu. « Si nous proposons le vote d’un accord, c’est pour unir les Catalans, pas pour les séparer ». Quim Torra, à la tête d’une coalition indépendantiste, se trouve dans une situation délicate: la Commission électorale espagnole a ordonné début janvier qu’il soit déchu de ses fonctions de député régional, après sa condamnation le 19 décembre à 18 mois d’inéligibilité par la justice espagnole pour « désobéissance ». Il a annoncé qu’il allait saisir la Cour suprême. Si la déchéance de fonctions est confirmée, cela entraînerait vraisemblablement des élections anticipées en Catalogne. (Belga)