Devant quelque 500 entrepreneurs, le locataire de l’Elysée, a de nouveau regretté d’être présenté « tous les jours » comme « le président des riches », affirmant qu’il réformait pour le seul « intérêt de la Nation ».
« Je veux bien tous les jours me faire appeler président des riches, je ne le suis pas et je ne suis pas le défenseur de qui que ce soit », a-t-il déclaré. « Je suis le défenseur (…) de l’intérêt général et d’une ambition que je veux pour notre pays », a-t-il martelé devant les patrons de 500 entreprises de tailles intermédiaires (ETI), réunis pour la première fois à l’Elysée.
Citant la suppression partielle de l’ISF ou la flat tax, il les a appelés à avoir « le courage » de mener la « pédagogie collective » pour « lier les résultats (économiques) qui sont positifs dans les territoires à des mesures qui parfois n’ont pas été comprises et sont devenues impopulaires parce que personne n’a osé les défendre ». Il a également regretté le fait que « les gens adorent qu’on crée des emplois mais adorent taxer les gens qui les ont créés ». « Je ne céderai rien », a-t-il assuré, face à « la démagogie » de « toutes les oppositions » qui « tapent sur ceux qui font des réformes en les caricaturant et en disant qu’ils font des réformes pour quelques uns ». « On ne peut pas avoir une politique sociale si on n’a pas une politique productive » car « ça n’existe pas de répartir une richesse qu’on n’a pas créée » a-t-il poursuivi, avant d’ajouter: « Je ne crois pas à l’affrontement et à la division », estimant que « la France réussira si elle agit d’un bloc ».