Vladimir Poutine, Emmanuel Macron, Mike Pence, le vice-président américain, le prince Charles : Israël a accueilli, jeudi 23 janvier, une quarantaine de dirigeants pour marquer le 75ème anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz, en Pologne, par l’Armée rouge et faire front commun contre l’antisémitisme.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, six millions de juifs ont été exterminés par les nazis.
Une cérémonie a été organisée à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem. Le vice-président américain, Mike Pence, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont tous deux évoqué l’Iran dans leur discours. Le premier a appelé à « rester ferme » face à l’Iran et le second à agir contre les « tyrans de Téhéran » afin d’éviter une « autre Shoah ».
Les États-Unis et Israël, pays alliés, ont tous les deux fait de l’Iran leur ennemi. Pour Benjamin Netanyahu, la menace nazie d’antan porte aujourd’hui le nom de l’Iran. Selon le Premier ministre israélien, Téhéran menace par son programme nucléaire et balistique l’existence même de l’État hébreu. Téhéran dément pour sa part vouloir se doter d’un programme nucléaire à des fins militaires.