Alors qu’il s’apprêtait à entrer le 22 janvier dans la basilique Sainte-Anne à Jérusalem, Emmanuel Macron s’est indigné face à des policiers israéliens. Interrogé par BFM TV, le Président de la République a affirmé qu’il fallait «réexpliquer les règles» en vigueur sur ce territoire appartenant à la France.
Emmanuel Macron n’a pas apprécié l’attitude des forces de l’ordre israéliennes aux abords de la basilique Sainte-Anne à Jérusalem et est revenu sur cet incident au micro de BFM TV. Il leur avait ainsi demandé de quitter l’endroit.
Le chef de l’État français a évoqué «un jeu assez classique» et «un moment d’énervement entre les équipes de sécurité» devant la basilique «Sainte-Anne, qui est un domaine français».
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«Il me revenait de mettre bon ordre en réexpliquant quelles sont les règles depuis que la France a ainsi quelques domaines et c’est vrai pour Sainte-Anne», a expliqué le Président qui est actuellement en visite en Israël pour commémorer le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz.
Emmanuel Macron a par ailleurs loué le travail effectué par la sécurité israélienne en la qualifiant de «formidable dans les rues, où tout a été très calme», mais a insisté sur le fait que leurs activités devaient s’arrêter «aux portes de Sainte-Anne»:
«C’est la sécurité française qui prend le relai.»
En octobre 1996, Jacques Chirac avait demandé, également en anglais, aux soldats israéliens de quitter la basilique en question car il ne voulait pas voir «de gens armés en territoire français». Cet épisode a laissé des politiques supposer qu’Emmanuel Macron imitait son prédécesseur, certains estimant qu’il avait même forcé son accent à ces fins.