Près d’une cinquantaine de leaders mondiaux sont venus en Israël jeudi pour participer au cinquième Forum mondial sur l’Holocauste à Jérusalem, qui marque le 75ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.
Des leaders de premier plan, comme les présidents russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron, sont venus prononcer un discours à Jérusalem lors de cet évènement, retransmis dans une salle de Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem où des rescapés ont partagé leurs souvenirs.
L’Allemagne doit porter « le lourd fardeau historique de la culpabilité ».
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« L’époque a changé, les assassins ne sont plus les mêmes, mais le mal est le même. Nous devons dire : plus jamais, nie wieder », estime le président de l’Allemagne Steinmeier.
« Sans doute avons-nous raté quelque chose, pour que tant de nos enfants puissent aujourd’hui croire ce qu’ils croient ».
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« L’antisémitisme ressurgit avec son cortège de haine et d’intolérance. l’antisémitisme n’est pas seulement le problème des Juifs, c’est aussi le problème des autres… »
« Nous sommes unis par une responsabilité commune, nous avons une dette à l’égard du passé » (Poutine)
« Ce meurtre systématique, la solution finale du peuple juif, c’est une des pages les plus sombres de l’Histoire de l’humanité mais n’oublions pas ceux qui ont collaboré, qui étaient encore plus cruels que les nazis eux-mêmes.
La mémoire de la Shoah ne peut servir de leçon que si elle reste entière. Nous avons la responsabilité pour que les générations futures gardent en mémoire l’horreur de la Shoah.
Si nous ne sommes pas tous unis face aux menaces communes, cela peut avoir des conséquences. Il faut organiser une rencontre entre les cinq grandes puissances du Conseil de sécurité de l’ONU pour étudier les problèmes actuels du monde et nous avons beaucoup à faire. »