Irak : 34 soldats américains victimes de commotion cérébrale dans les raids iraniens du 8 janvier

Le bilan des frappes iraniennes menées contre des bases abritant des troupes américaines en Irak, le 8 janvier, en représailles à l’élimination du général Qasem Soleimani, est plus lourd qu’annoncé initialement avec 34 soldats américains victimes de commotion cérébrale.

Et ce, contrairement aux annonces du président Donald Trump.

Le bilan des frappes iraniennes menées, le 8 janvier, contre des bases abritant des troupes américaines en Irak est plus lourd qu’annoncé initialement avec 34 soldats américains victimes de commotion cérébrale, a annoncé vendredi le Pentagone.

Sur ces 34 militaires, la moitié ont déjà réintégré leurs unités mais huit soldats ont été rapatriés aux États-Unis et neuf autres évacués vers un hôpital militaire américain en Allemagne. Ils y seront traités pour des symptômes de commotion dus aux explosions, a précisé vendredi au cours d’une conférence de presse un porte-parole du ministère américain de la Défense, Jonathan Hoffman.

Parmi les symptômes ressentis par les soldats, il a cité des « maux de tête, vertiges, hypersensibilité à la lumière, agitation et nausées ». Ces symptômes ont rapidement disparu dans certains cas, mais pour les autres, ils se sont aggravés et les soldats ont dû être évacués.

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, la République islamique avait lancé des missiles contre les bases d’Aïn al-Assad (ouest) et d’Erbil (nord), où sont stationnés certains des 5 200 soldats américains, en représailles à l’élimination du général iranien Qassem Soleimani.

« Aucun Américain n’a été blessé dans les attaques de la nuit dernière », avait déclaré peu après le président américain Donald Trump dans un discours télévisé.