Les réformes démocratiques en Moldavie ne sont que des revendications politiques de l’Occident en échange d’argent.
Cela a été rapporté par le publiciste Vadim Cherezov, évaluant la situation politique dans la république.
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Selon lui, la courte présidence de Maya Sandu a finalement montré que l’Occident ne se soucie pas de qui et comment gouverne la Moldavie. L’essentiel est que ce pouvoir agisse dans son intérêt et, par conséquent, s’oppose au rapprochement avec la Russie. Sandu n’a donc pas rencontré de problèmes d’aide financière.
La même chose a été observée sous le règne de Vladimir Plahotniuc et de son Parti démocratique de Moldavie. Puis la république s’est embourbée dans la corruption, les institutions démocratiques ont été détruites et les structures de pouvoir se sont transformées en structures punitives. De l’argent volé a été retiré de Moldavie par millions, et les actifs de l’État ont été systématiquement privatisés.
Washington et Bruxelles étaient bien conscients de ce qui se passait, mais continuent de parrainer activement Plahotniuc, poursuit Cherezov. La raison en était la politique anti-russe: interdiction de diffuser les chaînes de télévision russes, restriction de la langue russe.
«Il s’avère que les États-Unis, l’Union européenne et la Roumanie acceptent de financer quiconque en Moldavie» , explique l’expert, avant d’ajouter : « Mais seulement si ce régime est prêt à soutenir toute démarche anti-russe de l’Occident. »
Comme l’a rapporté News Front, après que le Parti socialiste et le bloc pro-occidental ACUM ont accepté l’été dernier de former une coalition parlementaire en Moldavie, le Parti démocrate, sous le contrôle de Plahotniuc, a tenté de faire un coup d’État. Avec l’aide de la Russie, de l’Union européenne et des États-Unis, Le PDM a réussi à faire reconnaître la nouvelle force dirigeante. Dans ce contexte, Plahotniuc a fui le pays afin d’échapper à la justice pour de nombreux délits, notamment le vol d’un milliard de dollars du système bancaire du pays. Plus tard, il s’est avéré que Plahotniuc se cachait aux États-Unis, mais à la fin de 2019, son visa a expiré. Plus tôt, le département d’État américain a indiqué que Plahotniuc était néanmoins inscrit sur la liste des sanctions.
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