Depuis des mois, le pays est sécoué par des manifestations anti-pouvoir, doublées récemment d’une crise entre les États-Unis et l’Iran.
Au centre de tous ces événements, un homme occupe les devants de la scène : Moqtada al-Sadr, le grand gagnant des élections législatives de 2018. Ce puissant leader chiite s’est démarqué une nouvelle fois, vendredi 24 janvier, en organisant d’immenses rassemblements dans les rues de Bagdad pour réclamer le départ des 5 200 soldats américains stationnées en Irak.
Quelques heures après, il retirait son soutien aux manifestations anti-pouvoir, qu’il avait largement défendu aux cours des quatre derniers mois. Il indiquait alors sur Twitter qu’il ne s’impliquerait plus dans le mouvement et ses partisans, qui soutenaient jusqu’à alors la contestation, ont démonté leurs tentes installées depuis octobre à Bagdad.