Les prochaines élections législatives en Nouvelle-Zélande auront lieu le 19 septembre, a annoncé mardi la Première ministre Jacinda Ardern.
« Je vais demander aux Néo-Zélandais de continuer à soutenir l’orientation actuelle du gouvernement, qui est fondée sur la stabilité, une économie forte et des progrès sur les défis à long terme auxquels fait face la Nouvelle-Zélande », a-t-elle déclaré.
Avant les dernières élections en 2017, Jacinda Ardern n’était que députée d’un parti travailliste malmené qui était alors dans l’opposition. Elle avait pris la présidence de la formation de gauche à seulement sept semaines du scrutin. Elle était alors parvenue à captiver l’électorat avec son approche positive, un engouement baptisé « Jacindamania ». Son parti n’avait obtenu que le deuxième score en nombre de sièges, derrière le Parti national (libéraux-conservateurs), mais elle était parvenue à décrocher un accord avec deux autres plus petits partis pour former une coalition. Aujourd’hui, Jacinda Ardern est la candidate Première ministre favorite pour 36% de ses compatriotes, d’après les sondages. Elle se place ainsi devant Simon Bridges du Parti national, à 10%. Mais un second mandat pour le parti travailliste est loin d’être assuré. En effet, le Parti national obtiendrait 46% des voix, d’après le plus récent sondage de 1 News Colmar Brunton, soit suffisamment pour gouverner avec les libéraux du Act party, estimés à 2%. Du côté des partis de la coalition actuelle, les travaillistes d’Ardern se placent à 39% des intentions de vote et les écologistes à 7%, tandis que NZ First (nationalistes) ne sont qu’à 4%. Les citoyens néo-zélandais se rendent aux urnes tous les trois ans, à moins que des élections anticipées soient convoquées. (Belga)