La commission électorale a voté mercredi en faveur de l’exclusion de la députée de la Liste arabe unifiée Heba Yazbak, invalidant sa candidature aux élections législatives du 2 mars.
Avec pas moins de 27 voix pour (7 voix contre), la commission, dirigée par un juge de la Cour suprême et composée de représentants de différentes factions politiques, a approuvé la demande d’exclusion de Mme Yazbak, déposée par un membre du Likoud dénonçant « son soutien au terrorisme contre Israël ».
« Il n’y a pas de place à la Knesset pour ceux qui soutiennent le meurtrier (Samir Kountar) d’une fillette de 4 ans, ou des espions au service du Hezbollah », est-il affirmé dans la pétition.
Mme Yazbak a qualifié les allégations d' »absurdes », et déclaré que les attaques contre elle étaient « purement racistes ».
« Je n’ai jamais encouragé la violence… J’ai au contraire toute ma vie appelé à lutter contre la violence », a-t-elle martelé.
Heba Yazbak devrait déposer une requête auprès de la Cour suprême pour faire appel de cette décision.
La Haute Cour de justice pourrait adopter la position du procureur général Avichai Mandelblit, opposé à l’exclusion de la députée.
« Il n’y a pas de preuves suffisamment accablantes justifiant l’invalidation de la candidature de Mme Yazbak aux prochaines législatives », a-t-il déclaré lundi.