L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a décidé de confirmer les pouvoirs de la délégation de la Fédération de Russie, 96 des 147 parlementaires ayant voté pour leur ratification.
Ainsi, le bon sens a prévalu, et par contre, une tentative de contester les droits de la délégation russe, entreprise par un certain nombre de pays, a échoué.
Cependant, un grand nombre de personne voulant prendre parole, a rendu longue la confirmation des pouvoirs de la délégation russe. Avec cela, les opposants aux parlementaires russes ont accusé la Russie de nombreux crimes, dont des violations des droits de l’homme, une «agression» contre les États voisins et le non-respect du droit international.
Bien sûr, que les représentants russes ont eu la parole aussi. Dans son discours, le chef de la délégation, le vice-président de la Douma d’État, Piotr Tolstoï, a mis en garde contre l’imposition de sanctions à la délégation russe, car cela entraînerait une crise régulière dans l’organisation.
«Nous sommes ici pour que notre dialogue ne soit que sur un pied d’égalité. Nous sommes prêts à discuter de tout problème. Mais cela devrait être un dialogue, pas une tentative de certains de punir les autres », a déclaré le parlementaire.
M. Tolstoï a averti qu’en cas de non-confirmation de ses pouvoirs, la Russie serait obligée de quitter une nouvelle fois l’assemblée (rappel, cela s’est produit plus tôt en 2014, lorsque la délégation russe a été violée sur les droits fondamentaux). Selon Piotr Tolstoï, de nombreux mensonges concernant les actions des autorités russes circulent encore, y compris des orateurs qui ont pris la parole lors de la réunion de l’organisation. Cependant, il est impossible de dénigrer un pays sans connaître les faits. En conséquence, le vote s’est terminé en faveur de la Russie.