Au festival international de la BD d’Angoulême, Emmanuel Macron a accepté de poser pour une photo avec le dessinateur Jul dont il tient un T-shirt. Sur celui-ci, un chat éborgné est souligné par «LBD 2020», dénonçant l’utilisation de ce type d’armes par les forces de l’ordre en France.
Emmanuel Macron a posé avec un tee-shirt sur lequel le dessin d’un chat éborgné est accompagné de l’inscription «LBD 2020», œuvre de l’artiste Jul dont le but est de dénoncer les tirs de LBD.
La photo en question a été prise lors du déplacement du Président français au festival international de la BD d’Angoulême, où le chef d’État a discuté avec des participants de nombreux sujets sociaux, notamment sur l’utilisation des LBD par les membres des forces de l’ordre en France, ce qui a causé des mutilations à vie chez plusieurs manifestants.
Lors du déjeuner avec les auteurs de BD, le dessinateur Jul offre un t-shirt « LBD 2020 » avec un personnage éborgné à Emmanuel Macron. Des participants décrivent des discussions « musclées » autour du maintien de l’ordre et de L’ecologie #PRAngouleme #Angouleme @Europe1 pic.twitter.com/6SbdB4SuVv
— Jean-Rémi Baudot (@jrbaudot) January 30, 2020
Interviewé par la suite par BFM TV, Emmanuel Macron a expliqué qu’il était «en désaccord complet» avec l’approche du dessinateur avec qui il avait eu une discussion avant. Malgré tout, le Président a souligné qu’en France, un pays libre qui aime l’insolence, il devait néanmoins protéger en même temps «la créativité, la liberté d’expression, y compris l’insolence, et y compris la création d’artistes qui disent des choses».
allo @Elysee – c'est pour un déni au sommet (précisions 1)
«Je récuse le terme de violences policières, la violence est d'abord dans la société»
Angoulème, 30/01/2020, source: @BFMTV pic.twitter.com/cthoQKQe3g
— David Dufresne (@davduf) January 30, 2020
«J’ai eu une discussion d’ailleurs ce midi avec Jul. Je suis en désaccord complet avec son approche. Nous ne sommes pas d’accord. Je récuse le terme de violences policières. […] Néanmoins, de là où je suis, je dois défendre la créativité, la liberté d’expression, y compris l’insolence, et y compris la création d’artistes qui disent des choses, font des choses avec lesquelles je ne suis pas en accord, mais qui sont là», a précisé le Président.