Au deuxième jour du festival de BD à Angoulême, les auteurs font la grève de la dédicace

Vendredi, 16h30, deuxième jour du festival d’Angoulême. L’espace Nouveau monde qui réunit les acteurs de la BD alternative est rempli de festivaliers à la recherche d’auteurs en dédicace.

Mais l’heure n’est plus aux signatures. »C’est la grève« , crie quelqu’un au loin. Les auteurs posent leurs crayons. Une partie d’entre eux quittent les stands, qu’ils recouvrent d’un drap avec une petite affiche « en grève« . Le rendez-vous était donné : les auteurs partent manifester pour dénoncer la précarité de leur métier.

Pour la 47e année, la ville Angoulême se gorge d’artistes, illustrateurs et fans de BD venus du monde entier, le temps de quelques jours. La ville entière se pare de panneaux et banderoles indiquant les espaces éditeurs, expositions et lieux de rencontre. Si les rues peuvent parfois paraître calmes, il suffit d’entrer dans l’un des chapiteaux pour retrouver la foule. Les allées sont prises d’assaut par des fans en quête de dédicace ou des groupes d’enfants reconnaissables au loin grâce à leurs ballons « Titeuf ». Certaines stars de la BD produisent de longues files d’attente comme l’illustratrice Tula Lotay, qui signe un album chez Urban DC.

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