Dans leur quête d’un remède qui pourrait enrayer le nouveau coronavirus, des scientifiques chinois mettent en avant un médicament, qui contient trois substances et a déjà prouvé son efficacité contre le syndrome respiratoire aigu sévère. Il démontre des caractéristiques antivirus et antibactériennes fortes, informe l’agence Chine nouvelle.
Des scientifiques de l’Institut pharmacologique de Shanghai de l’Académie chinoise des sciences et de l’Institut de virologie de Wuhan ont découvert que le médicament chinois Shuanghuanglian Koufuye peut inhiber le coronavirus, selon l’agence Chine nouvelle.
Le médicament contient du chèvrefeuille du Japon, du Scutellaire du Baïkal et un genre de forsythia. La médecine chinoise pense que ces trois substances permettent d’éliminer la fièvre et d’extirper les toxines. Selon les études actuelles, le Shuanghuanglian Koufuye a de larges propriétés antivirus et antibactériennes et renforce la fonction immunitaire de l’organisme.
En 2003, des chercheurs de l’Institut pharmacologique de Shanghai ont découvert que le Shuanghuanglian Koufuye pouvait lutter contre la pneumonie atypique.
Ils ont ensuite continué pendant plus de 10 ans à étudier l’efficacité du médicament dans la lutte contre un certain nombre de virus de la grippe (H7N9, H1N1, H5N1), le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Dans toutes les expériences, il a démontré un effet antivirus évident. Des essais cliniques sont toujours en cours, relate l’agence.